Comment fabrique-t-on un lingot ?
La matière première utilisée pour entreprendre la fabrication des lingots vient soit de la production des mines, soit des entreprises de recyclage de métaux.
Elle se présente sous la forme de lourdes barres aux formes grossières et peu affinées (mélange d’argent, d’or de 400 ‰ à 900 ‰) que les Anglo-Saxons surnomment doré bar, soit « barre dorée » en français, ou « doré » tout court.
Ces "dorés" passent ensuite par différentes étapes de purification mettant en œuvre des processus de séparation chimique des métaux et des procédés pyrométallurgique ou électrolytique permettant d’obtenir des lingots de bonne pureté.
Les lingots définitifs sont ensuite fabriqués selon deux techniques industrielles différentes : par coulée et par frappe.
Le processus le plus ancien consiste soit à porter le métal jusqu’à la fusion et à le couler dans un moule, soit, après avoir déposé sous forme de granulés le poids de métal voulu, à les faire fondre dans ce moule. La première méthode est utilisée pour produire des lingots de taille importante.
Avec ce processus de fabrication, on obtient un produit brut d’apparence moins esthétique que la seconde méthode.
L’autre procédé, le matriçage ou frappe, fait appel à des techniques métallurgiques désormais classiques telles que coulée en continu et laminage. Les lingots coulés bruts sont amenés progressivement à l’épaisseur souhaitée par laminage puis emboutis à l’aide d’une presse pour obtenir des flans vierges et de la taille demandée.
Après nettoyage et polissage, les flans sont ensuite frappés entre deux coins pour y apposer les inscriptions et les marques souhaitées. Cette technique a été mise en œuvre pour la première fois en 1952 par le fondeur-affineur suisse Argor. Elle permet d’obtenir des lingots d’un poids précis et très faible ainsi qu’une finition proche de celle d’une œuvre d’art.
Au niveau mondial, c'est un peu plus d'une centaine de fondeurs qui fabriquent, offrant des lingots dits de « bonne livraison » et réalisés selon ces deux techniques de fabrication.
Notre expérience de plus de 10 ans mais aussi le choix de travailler avec des fondeurs adhérents à la LBMA, garantissent des lingots de qualités, tracés et identifiables.
Pour rappel, la LBMA est l'organisation professionnelle qui supervise les marchés de l'or et de l'argent à Londres.
Londres est considéré comme étant "LE" marché de référence de l'or et de l’argent dans le monde. Là-bas y sont réalisés les négoces au niveau mondial. L'association maintient de hauts standards de raffinage, documentant et stockant chaque barre de métal précieux autorisée à circuler aux cours ou au comptant.
Elle est également à l'origine du développement du Code mondial des métaux précieux, ainsi chaque membre de l'association est tenu de s'y conformer.
Adhérer à la LBMA n'est pas une simple formalité. Le processus d'entrée est extrêmement controlé. Les candidats doivent être sponsorisés par 3 membres existants et eux-mêmes membres. Ils doivent avoir développé avec ces 3 membres des relations solides et durables et être dans le secteur des métaux précieux depuis au moins 12 ans.
C'est en quelque sorte l'oscar de l'activité, la consécration. Tout ce process est mis en place afin de pouvoir garantir, sur le marché, une réputation et une qualité d'excellence.
Retrouvez nos actualités et présentation produit en nous suivant sur nos réseaux sociaux